#8MARS – Sieglin : « le don est un cercle vertueux »

Sieglin Stevens se définit elle-même comme “une femme de 30 ans, mère et consultante, comme une autre”. Consultante junior lorsqu’elle rejoint Eurogroup Consulting en 2015, elle est aujourd’hui Supervising senior. Elle s’engage par ailleurs dans diverses actions de mécénat de compétences au sein de la Fondation Eurogroup. Un moyen de mettre ses compétences au service d’associations qui en formulent le besoin.

SES PREMIERS ENGAGEMENTS EN TANT QUE RÉSERVISTE

A 18 ans, en parallèle de ses études en classe prépa littéraire, Sieglin devient réserviste dans l’Armée de l’Air. “Une véritable expérience professionnelle qui ne ressemblait pas à un job étudiant comme les autres”. Issue d’une famille de militaires et première femme de sa famille à s’engager, elle y découvre un corps des Armées à mille lieues des clichés. Une expérience qui, selon elle, lui a permis de financer ses études “intelligemment”. Ainsi, elle en retient “la force du collectif, les sujets d’entraide et le dépassement de soi”.

A la fin de son double master, elle travaille dans un premier temps dans le secteur public : Assemblée nationale, ministère de la Défense, représentation permanente de la France auprès de l’UNESCO. Puis elle rejoint le secteur privé et Eurogroup Consulting en 2015. Aujourd’hui elle intervient principalement sur des questions de transformation numérique dans le secteur public. Elle cultive notamment un intérêt de longue date pour les sujets d’éthique et de responsabilité, dont “les grandes entreprises et les organisations doivent se saisir dès maintenant”.

“AIDER CEUX QUI AIDENT ET QUI SONT RAREMENT AIDÉS”

Sieglin a pu compter sur le soutien de ses proches mais également des institutions dès le début de ses études : “j’ai été boursière sur critères sociaux pendant toute la durée de mes études”. Alors que le monde de l’entreprise est encore nouveau pour elle, le père d’une amie lui présente un collaborateur du cabinet qui lui fait découvrir Eurogroup Consulting : “il a créé un pont entre la jeune professionnelle que j’étais et le secteur du conseil”. Elle salue également la bienveillance et le “partage des savoirs” qui a rythmé tout son parcours.

De ces partages et rencontres, naît l’envie d’aider à son tour ceux qui en ont besoin. “Je crois assez à l’idée d’une dynamique qui relève d’un cercle vertueux : nous pouvons tous tendre une main”.

LE MÉCÉNAT DE COMPÉTENCES, UNE VALEUR CENTRALE

L’engagement d’Eurogroup Consulting en faveur du mécénat de compétences a rapidement suscité l’intérêt de Sieglin. “Mon attachement à ce type d’actions précède mon arrivée dans le cabinet, c’est une des raisons pour lesquelles j’ai voulu le rejoindre”. A cette époque, la Fondation Eurogroup n’existe pas encore en tant que telle. Mais Sieglin s’investit dans le programme Eurogroup Autrement. Celle-ci regroupe toutes les missions probono réalisées par le cabinet au profit d’associations d’utilité publique. Elle devient dans un premier temps marraine d’une association avant de rejoindre l’équipe d’organisation. “A cette période, le cabinet commençait à réfléchir à la création d’une Fondation et à sa structuration”. Une de ses expériences les plus marquantes est l’accompagnement de l’association Maison des Jonglages. “J’étais encore junior quand nous sommes allés rencontrer cette association de la cité des 4000 à la Courneuve. Au fil des échanges, j’ai pris conscience de la plus-value que peuvent apporter des consultants à ce type d’initiative.”

Aujourd’hui, Sieglin est membre du Conseil d’administration de la Fondation Eurogroup. Elle fait partie de l’équipe qui supervise et fait connaître ce programme, tant aux collaborateurs du cabinet qu’au grand public. Depuis 1 an, elle porte avec quatre autres collaboratrices d’Eurogroup Consulting, un partenariat avec la Mutualité sociale agricole (MSA) autour de l’appel à projets Inclusion & Ruralité. Dans ce cadre, elle coache l’association Générations Solidaires de Mantes-la-Jolie et son projet de recyclerie numérique. “J’ai été frappée par l’engagement de ces femmes incroyables, dans une période où beaucoup seraient tentés de se replier sur eux-mêmes.” Au début de l’épidémie de Covid-19, l’association lance un projet d’insertion autour de la confection de masques. Forte de ce succès, elle décide de mettre en œuvre un projet de création d’une recyclerie numérique, pour traiter en circuit court les produits électroniques. Une bouffée d’énergie et d’optimisme pour Sieglin.

Il lui tient à cœur de rester au contact du terrain, des associations et des bénéficiaires finaux des actions. C’est pour cette raison qu’elle continue à participer à des actions, par exemple de parrainage, en plus de la supervision et de la coordination.