Quel bilan tirer de l’activité des banques de détail en France en 2024 ?
L’état du marché et la conjoncture affectent-il les banques de détail ?
Nos experts du secteur vous proposent de découvrir, grâce à cette étude, les résultats financiers de l’activité domestique et les performances des banques de détail des principaux groupes bancaires français : BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE.
Ces résultats ont été analysés selon plusieurs axes : l’état du marché et la conjoncture, la performance commerciale, le coût du risque, la rentabilité, la performance extra-financière et les macro-tendances attendues pour 2025.
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Une analyse de la performance commerciale
Après le choc brutal des taux pour contenir l’inflation, la détente post-2024 relance le crédit et rebat les cartes de la performance bancaire. Il est à noter, à partir de juin 2024, une production de nouveaux crédits en nette hausse, notamment à partir du quatrième trimestre 2024.
Les dynamiques des quatre grands groupes bancaires analysés, qui représentent 80% du total du bilan du secteur, sont contrastées en 2024 entre croissance du PNB et maîtrise des coûts, avec des trajectoires plus nuancées sur deux ans.
L’un des leviers utilisés par ces établissements concerne le développement de leurs commissions pour compenser la pression sur la marge nette d’intérêt, notamment via les services premium, l’assurance et la gestion de patrimoine. Il est également à noter la forte croissance des dépôts hors bilan, le ralentissement du crédit habitat et des approches différenciées dans la gestion de leur bilan.
Coût du risque, rentabilité et performance financières
Globalement, une plus forte dégradation du coût du risque est à souligner pour BNP Paribas et Société Générale, tandis que BPCE et Crédit Agricole affichent de leurs côtés une meilleure résistance.
Ces résultats s’alignent dans la tendance d’une performance de la banque de détail en France qui s’est globalement détériorée entre 2022 et 2024, en raison notamment de la pression sur les marges d’intérêt et de l’évolution du coût du risque.
Enfin, concernant la performance extra-financière, les banques françaises sont plus engagées que la moyenne du secteur, privilégiant par exemple la réduction de l’empreinte carbone de leurs financements et l’accompagnement des clients dans leur transition énergétique (illustré par l’exécution de la feuille de route NZBA avec des objectifs chiffrés de réduction des émissions carbone dans les secteurs clés et la réduction du financement des énergies fossiles d’ici 2030).
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