Depuis 2013, les CCE, en collaboration avec Eurogroup Consulting, mesurent l’attractivité́ du territoire français depuis l’étranger. 2000 chefs d’entreprises répartis dans 152 pays se sont prononcés sur ce qu’ils pensent de l’Hexagone en tant qu’investisseurs. Plus de 1500 CCE ont répondu à cette édition de mars 2021, soit un taux de réponse de plus de 40%.
UN AN APRÈS LE DÉBUT DE LA CRISE SANITAIRE, LA FRANCE DEMEURE ATTRACTIVE POUR LES INVESTISSEURS ÉTRANGERS
Menée dans le contexte exceptionnel d’une crise sanitaire mondiale, cette 8ème édition de notre Indice d’attractivité du territoire souligne la remarquable stabilité de l’attractivité de la France. Le territoire français n’a rien perdu des atouts historiques qui nourrissent depuis plusieurs années l’attrait croissant des investisseurs étrangers. Ces derniers portent désormais de fortes attentes sur la capacité de notre pays à mettre en œuvre les mesures de relance tout en poursuivant la modernisation de notre économie.
L’INDICE D’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE ATTEINT L’UN DE SES PLUS HAUTS NIVEAUX DEPUIS 2015, MALGRÉ DES INQUIÉTUDES QUI DEMEURENT ÉLEVÉES
À près de 63,3 points, l’attractivité de la France souffre peu de la crise sanitaire : l’Indice est en effet à 1,7 points de son record de 2020. Ainsi, pour 67% des sondés, l’attractivité du territoire est considérée comme « plutôt bonne ».
Ces résultats s’inscrivent dans une tendance globale, observée depuis 2017 notamment. Ils traduisent l’excellent accueil qui est fait aux mesures gouvernementales de poursuite de la baisse de la fiscalité, mais aussi de soutien à l’innovation et à la numérisation contenues dans le plan de relance.
- Dans un contexte économique qui va rester difficile au cours des prochains mois et sans doute des prochaines années, la France doit garder le cap de sa politique de modernisation et de simplification, à même d’assurer la poursuite et le renforcement des investissements français, européens et étrangers sur notre sol
Gilles Bonnenfant,
Président de la Commission Attractivité de la France des CCE et Président d'Eurogroup Consulting
La dimension territoriale, un atout non négligeable
- Lyon conserve la première position grâce à la qualité de son écosystème d’innovation
- Bordeaux tire parti de la qualité de vie reconnue au sein de la région Nouvelle Aquitaine
- Le Grand Paris dépasse cette année la métropole de Nice : l’accessibilité depuis l’étranger est plébiscitée
- La métropole de Nice en quatrième position malgré l’impact de la crise Covid sur les activités touristiques
Les attentes des investisseurs étrangers vis-à-vis de l’exécutif sont plus fortes que jamais
Les nombreux dispositifs de soutien et d’aide mis en place pour soutenir l’activité économique durant la crise semblent rassurer les investisseurs. Pour autant, la prudence est palpable dans les rangs des investisseurs qui doutent des capacités de l’Etat à mettre en œuvre les mesures annoncées dans certains domaines : le financement de l’innovation (selon 82% des interrogés), la numérisation (76%) ou encore la transition énergétique (62%).
Les investisseurs étrangers n’ont pas les mêmes attentes à l’égard de l’échelon national et du local :
- Au niveau national : ils souhaitent s’assurer que les annonces du Gouvernement soient suivies d’exécutions concrètes et qu’elles soient communiquées régulièrement.
- S’agissant du local, les investisseurs attendent de chaque territoire (métropoles, régions) qu’il valorise ses atouts auprès d’eux par un marketing économique ciblé.
Méthodologie de l’enquête
L’Indice d’Attractivité du Territoire (IAT) est construit sur la base d’un sondage en ligne, basé sur le volontariat et accessible à l’ensemble du réseau des Conseillers du Commerce Extérieur, soit 3969 CCE, dont près des deux tiers basés à l’étranger dans 152 pays.
L’Indice d’Attractivité du Territoire (IAT) est construit sur la base d’un sondage en ligne, basé sur le volontariat et accessible à l’ensemble du réseau des Conseillers du Commerce Extérieur, soit 3969 CCE, dont près des deux tiers basés à l’étranger dans 152 pays.
Il leur est demandé d’évaluer la perception qu’ont les investisseurs potentiels de l’attractivité de la France selon douze critères :
- charge administrative et réglementaire
- fiscalité
- qualité de la main d’œuvre
- coût de la main d’œuvre
- flexibilité du travail et climat social
- sécurité juridique
- approvisionnement énergétique et coût de l’énergie
- qualité des infrastructures
- capacités d’innovation et de recherche
- qualité de vie et environnement
- sûreté des personnes
- environnement culturel