Eurogroup Consulting soutient la nouvelle étude de l’Institut Choiseul et de l’Observatoire B2V des Mémoires intitulée « La mémoire des entreprises, une ressource stratégique au service de la performance et de la transformation des organisations ». Cette étude explore la mémoire des entreprises sous toutes ses dimensions et propose des actions rapidement mobilisables, selon deux priorités : sensibiliser les décideurs à ses impacts en matière de performance et de transmission ; structurer sa gestion grâce à des méthodes et processus innovants. Trop souvent cantonnée à un rôle historique ou patrimonial, la mémoire des entreprises est pourtant un levier stratégique puissant. Véritable « capital mémoire », elle agit comme un outil d’information, de décision et d’orientation. Elle représente aussi un levier de performance et d’innovation – capable de renforcer l’attractivité des entreprises, de fidéliser les talents et de nourrir le lien intergénérationnel au sein des organisations. Malgré son potentiel, elle demeure sous-exploitée dans les stratégies managériales et décisionnelles.
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La mémoire des entreprises peut être définie comme l’ensemble des actions (individuelles ou collectives) et des actifs mis en place pour pérenniser, transmettre et valoriser les savoirs, savoir-faire comme savoir-être, ou leur histoire globale. Elle recouvre deux grands volets, à la fois matériel (les bâtiments historiques d’une entreprise, par exemple) et immatériel (de la précision d’un geste aux expériences vécues et transmises oralement entre salariés).
En parallèle, la mémoire des entreprises est d’intérêt stratégique pour leurs dirigeants et leurs actionnaires. Moteur et boussole de performance opérationnelle, elle offre des pistes de résilience pour affronter les périodes de crise ou préparer l’avenir. Outil de fidélisation, elle permet aussi d’attirer et de valoriser des collaborateurs ou des clients dans une logique marketing. De sorte qu’il est désormais nécessaire de quantifier ce qui fait du « capital mémoire » des entreprises un actif extra-financier à part entière.
« Dans un contexte d’accélération des crises et de toutes les transitions sociétales, nous avons le devoir de garder vivace l’histoire de l’entreprise, la mémoire de ses pratiques et le souvenir de ses évolutions dans le temps. C’est à cette condition que nous pouvons réussir les grandes transformations des organisations et les inscrire dans un avenir durable. »
Claudia Montero, présidente d’Eurogroup Consulting
Des freins à lever pour exploiter pleinement la mémoire des entreprises
Malgré son importance, la mémoire des entreprises reste trop souvent sous-valorisée. Peu de dirigeants adoptent une approche stratégique, faute de sensibilisation ou de formations adaptées. La réticence à partager ou à ouvrir l’accès aux données mémorielles freine également son exploitation, par crainte de divulgation ou d’instrumentalisation. Enfin, l’absence d’outils et d’indicateurs pour mesurer son impact stratégique limite son intégration dans les pratiques managériales. Ces obstacles montrent l’urgence de transformer la mémoire des entreprises en une ressource pleinement mobilisée et structurée.
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Nicolas BARTEL
Associé